L’Atlandide n'est peut être pas un rêve
La Terre regorge de tant de traces de civilisations,
Des profondeurs surgissent de nouvelles espèces
Des lacs sont enfouis dans des astres environnants.
Le temps nous joue des tours
Il cache et il révèle
Nous faisant croire à de la nouveauté,
Alors qu’il lève un voile sur ce qui nous précède.
Le ciel, la mer, la terre ou l'univers,
Ces vases communicants où la vie se déverse,
Offrent un passage éphémère à quelques êtres vivants.
Qui est le miroir de qui ?
Et comment reconnaître ?
Qui est le descendant
Et qui est son ancêtre ?
Des changements bouleversants
Une oeuvre titanesque,
Pourtant indécelables à l'échelle de notre temps,
Ont enlacé les branches générationnelles
La palette est la même : du bleu, du vert
Sur un fond de silence
Troublé par l'onde imperceptible
De quelques habitants
Nous évoluons dans des rythmes parallèles
Nous nous insérons dans une couche du temps
Qui en fonction de ses caprices
Dévoilera quelques indices
Donnant aux survivants
L'envie de voguer sur les lacs de Titan.